9h : Après une bonne nuit de sommeil nous nous réveillons avec la voix de Patrick. Première mission de la journée, se rendre au IGA (supermarché) situé en face du backpack pour acheter de quoi manger. Car les deux paquets de chips de la veille commencent à être loin dans nos estomacs... Après un « petit déjeuner / déjeuner » nous décidons de faire le tour de la ville pour prendre la température concernant les possibilités de travail.
Résultat de la recherche en centre ville, personne n'a personne de qui que ce soit pour le moment mais le travail devrait arriver d'ici une dizaine de jours. Les fermes étant éloignées du centre ville et n'ayant pas de voiture pour le moment, la prospection directe est impossible. Il nous faut donc attendre que le gérant du backpack souhaite bien vouloir jouer son rôle d'intermédiaire.
Après ces recherches sans résultat, nous décidons de profiter des environs.
12h30 : So, let's go to get a trail in the Giant Karri Forest and climb the Gloucester Tree !
Margueritte (cf : prochain article sur le trajet Perth - Pemberton) nous avait prévenues qu'à Pemberton, les arbres étaient gigantesques. Et elle nous avait pas menti ! Nous avons adorer nous balader au milieu de cette faune et flore totalement unique et exotique à nos yeux. Les oiseaux y sont tous plus colorés les uns que les autres et le calme qui y règne est fantastique.
Pas de bruit de circulation, pas de pollution et ni hurluberlus (cf : article à venir sur nos 1eres nuits en backpack).
Nous arrivons au pied du Gloucester Tree qui est un arbre de 60 mètres de haut, aménagé par l'homme pour servir d'observatoire de surveillance contre les débuts d'incendies (le plus haut au monde).
Il est possible de monter en haut de l'observatoire mais ce qu'il faut savoir... c'est que la montée se fait sans baudrier ! Yeah Baby, sans baudrier ! Pas non plus de poste de secours aux alentours en cas de chute... Pour rappel l'ascension est tout de même à 60m de hauteur.
Point positif : it's free (c'est gratuit) ! Camille a tenté l'aventure et est montée jusqu'en haut ! Pour ma part, à 10-15m du sol, le vertige fut plus fort que la curiosité et mon esprit d’aventurière.
16h : En fin de journée, nous réessayons de trouver une ferme aux alentours ; c'est donc parti pour une deuxième rando au soleil. Malheureusement, sans plus de succès que le premier essai de la journée ! Aucune ferme à l'horizon et même les éleveurs d'écrevisses ne sont pas à la recherche de personnel !
Le soir même, trois autres jeunes arrivent à l'auberge et nous ne tardons pas à apprendre que le réceptionniste a une place pour eux en ferme dès le lendemain matin (oui nous parlons bien du même réceptionniste que celui nous ayant dit qu'il fallait attendre 10 jours pour espérer décrocher un travail). Et là, nous comprenons qu'à leurs yeux, nous avons deux handicaps :
-
nous sommes des filles ; comprenez des chochottes sans volonté ni motivation
-
nous sommes sans véhicule et donc à la charge des fermiers pour aller et venir sur le lieu de travail...
Ne pouvant pas faire grand chose pour le premier « handicap » nous décidons de rayer le deuxième le plus vite possible en trouvant un moyen de locomotion qui nous permettra d'être
libres d'aller directement aux exploitations pour montrer nos déterminations.
Ci-dessus, un petit aperçu du backpack (auberge) de Pemberton dans lequel nous avons passé deux nuits. Ici, pas de chambres à perte de vue, nous sommes dans une vraie petite maison avec les
chambres aménagées en dortoirs et un jardin à l'arrière qui respire le calme et la tranquillité !
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pasc tail (mercredi, 28 octobre 2015 22:16)
C'est bien les filles, vous vous donnez les moyens d'observer, d'apprécier et de passer à l'action. Tout l'art de voyager en s'immergeant.
Et l'anglais ou plutôt l'australien, ça progresse?
Camille (jeudi, 05 novembre 2015 14:42)
Hello papou !
On est super contentes que les articles te plaisent. On prend un malin plaisir à découvrir et à vous partager nos découvertes !
Niveau anglais, on s'en sort pas trop mal mais on stagne depuis deux semaines car dans nos boulots on a pas trop l'occasion de parler de tout et de rien pour apprendre de nouveaux mots etc. par contre on apprend des mots spécifiques à la ferme (teat=mammelle) haha...
On commence à s'habituer à l'accent australien :)
Gros bisous !