Aujourd'hui, c'est jour de vente aux enchères au "saleyard" de Boyanup. On en a donc profité pour aller y faire un petit tour.
Nous avons eu la chance de rencontrer et de discuter avec un employé du ministère de l'agriculture qui s'occupe de la santé des bovins. Nous avons, grâce à lui appris deux ou trois choses sur cette drôle de ménagerie.
Au début du processus, les fermiers confis leurs animaux à des contractors (sous-traitants) qui s'occupent du transport entre la ferme et le saleyard. Arrivé au saleyard le troupeau est séparé en petits groupes, constitués selon la taille et la forme physique de chaque animal. Seuls les taureaux sont vendus séparément. Les bovins qui ne rentrent pas dans un lot sont regroupés dans un enclos et se voient attribuer un joli point de couleur (jaune ou vert) sur les épaules, le milieu du dos ou l'arrière train pour pouvoir les différencier lors de la vente. Les bêtes les moins coopératives (les plus agressives et dangereuses) se voient attribuer une marque rouge sur le front afin que les employés soient plus vigilants lorsqu'ils les déplacent. Bobby, nous a raconté qu'une fois, une vache avait essayé de grimper sur la clôture pour charger des personnes. Plusieurs races sont représentées, les plus courantes sont les Holstein (laitières, blanche et noire), Black Angus, Hereford (marron et blanche), Charolaise (blanche) et parfois des Droughtmaster (vache avec de grandes oreilles et une bosse sur le dos).
Les taureaux sont destinés à la reproduction, les bœufs quand à eux ont moins de chance et seront vendus à des boucheries et abattoirs pour finir dans nos assiettes. La plupart des veaux vendus sur place sont destinés à l'élevage et dans de rares cas, à l'abattage s'ils sont déjà suffisamment gros.
Pour les vaches c'est très aléatoire, elles peuvent être achetées aussi bien pour la reproduction, leur lait ou leur viande en fonction de leur race, état physique etc...
Nous nous sommes rendues sur la jolie petite plage de Koombana Bay pour un moment de détente, bronzage et baignade.
On s'installe tranquillement, on papote et là, le bruit d'une cloche nous interrompt. On lève la tête et nous apercevons un groupe de personnes qui court se positionner en ligne les pieds dans l'eau.
Les dauphins sont là !!!
Nous avons même eut la chance d'apercevoir un bébé dauphin et une raie.
Profitant d'un jour de repos en commun, nous sommes allées à Peel Zoo, situé à Pinjarra (WA). Une des particularités des parcs zoologiques que nous ayons visités jusqu'à présent est de proposer aux visiteurs d'entrer en "interaction" avec certains des animaux. Vous avez pu le voir dans les articles au sujet du Wildlife Parc, il est en effet possible de nourrir les oiseaux, kangourous, lamas et bien d'autres animaux et, par la même occasion de les observer de plus près.
Et à chaque fois c'est la même rengaine... Nous retombons en enfance, pas vous ?
Quand on pense à l'Australie les premières choses qui nous viennent à l'esprit ce sont de belles plages, une faune exotique... Mais ce qu'on peut parfois oublier ou qu'on ignore c'est que certains dangers qui semblent loin ou innofensifs, peuvent rapidement devenir votre pire cauchemar. Nous en avons eu l'exemple à la mi-janvier lorsqu'un incendie s'est déclaré à Pinjarra (Sud de Perth). Celui-ci est rapidement devenu hors de contrôle et a pris une telle ampleur que que le feu a détruit la petite ville de Yarloop près de Harvey.
Dès le premier jour, nous pouvions observer un énorme nuage de fumée noire malgré la distance entre nous et la zone affectée.
Le troisième jour, le vent a ramené les nuages de fumée créés par l'incendie dans notre direction. Pluie de cendres noires tombant d'un ciel chargé dans les tons gris pendant toute la journée !
En plus de donner une vision apocalyptique, les cendres peuvent se révéler dangereuses et créer de nouveaux départs d'incendie si celles-ci sont encore chaudes.
Je dois vous avouer que de nature calme, j'ai finalement cédé à la panique. Lors des 3 premiers jours d'incendie, nous n'étions que toutes les deux sur la propriété, perdues dans la Ferguson Valley, avec 4 chiens, 7 alpaguas et un troupeaux de moutons comme voisins.
Je n'étais pas vraiment confiante sur la capacité et l'aptitude de toute cette ménagerie à nous prévenir en cas d'un éventuel énième changement de situation pouvant entraîner un danger imminent en milieu de nuit. Par mesure préventive, j'ai donc obligé Apolline à empaqueter TOUTES nos affaires et les charger dans le van le plus vite possible. Oui, j'ai bien dit« obligé » parce que mademoiselle restait carrément RELAX et n'était pas le moins paniquée. Elle aurait pu chanter et danser « It's gonna be alright » de Bob Marley. Je vous laisse imaginer la scène...
Le 4 ème jour, la situation ne s'améliorait pas et le ciel devenait de plus en plus menaçant. Lors que le soleil arrivait à percer à travers les nuages de fumée, il en résultait une lumière orangée digne d'un film de sciences-fiction. En fin de journée, je demande à Wesley (mon patron) si nous sommes en sécurité au vignoble. Il me répond que oui et me rassure en me disant qu'il nous tiendrait informées du moindre changement et qu'en cas de danger, il viendrait nous chercher. Dans la soirée, Apolline remercie Wesley par SMS d'avoir calmé mon envie hystérique et frénétique de fuir. Il lui répond que si cela peut nous rassurer davantage, nous pouvons venir dormir chez lui. Confiantes, nous déclinons son invitation. La soirée se termine tranquillement et je fais un petit check du ciel avant d'aller dormir.
Que n'ai-je pas fait ?!
Un dôme rouge se dessinait derrière les collines. Une vision digne du film le Seigneur des anneaux ... Comme si l'énorme œil de Sauron se dressait derrière les collines. Ni une, ni deux, la panique me revient et nous avons donc finalement passé la nuit en toute sérénité et avec l'air conditionné chez mon patron ...
Par sécurité, le patron d'Apolline a décidé d'écourter ses vacances et revenir au vignoble pour vérifier l'état des vignes et être prêt à agir en cas de nécessité. Le vent est resté très fort et imprévisible pendant plusieurs jours ce qui rendait les opérations des pompiers encore plus difficiles.
L'Australia Day commémore l'anniversaire du débarquement de la première flotte britannique sur le sol australien en 1788, à Port Jackson pour être exacte qui correspond aujourd'hui à la baie de Sydney. C'est le capitaine Arthur Phillipp qui plante le drapeau britannique, créant ainsi la première colonie britannique qui ne sera autre qu'une colonie pénitentiaire. La date du 26 janvier ne représente non pas le jour de la découverte du territoire australien mais la date où celui-ci a été reconnu britannique.
Petite anecdote, la flotte britannique était suivie de près par une flotte française. Les français sont malheureusement arrivés après les britanniques …
Fremantle est très fière de son histoire et de sa richesse maritime ; l'équipe de footy de la ville se nomme d'ailleurs les DOCKERS en clin d'oeil à son port commercial situé un peu plus en amont.
Une ballade très agréable longe les quais du port et permet d'admirer les bateaux de pêche qui attendent leur prochaine sortie en mer. Freo est aussi connue pour ses statues en bronze qui mettent en scène des morceaux de vie des pêcheurs et pour une autre d'entre elles, rend hommage à Bon Scott (ancien chanteur du célèbre groupe australien ACDC).
Début de nouvelles aventures à Henty, lieu-dit situé sur Henty Brook Road pas très loin de Dardanup !
On prend possession de l'appartement qui nous est mis à disposition grâce à mon travail au "vineyard" (vignoble) et cellar door (espace de dégustation) de Green Door Wines.
Une salle à vivre/cuisine, une salle de bain avec baignoire qu'on ne peut malheureusement pas utiliser pour des raisons de fuites d'eau... et une grande chambre avec vue sur les vignes !
C'est carrément plus spacieux qu'une chambre en backpack/hostel !
Il y a forcément deux trois points noirs dans l'histoire... L'appartement n'ayant pas été occupé depuis un bon moment, on a passé deux jours à tout nettoyer pour enlever la poussière, mouches crevées et les vieilles toiles d'araignées.
Lors de nos coups de balayette on a eut quelques surprises ! Nous n'étions pas seules à vivre ici !
Une multitude de petites (et un peu plus grosses) bestioles avaient élues domicile. Entre cris, foux rire, crises de panique et sueurs froides, on peut le dire, ça n'as pas été une mince affaire pour les déloger...
En particulier avec Maïtica (quel joli nom n'est-ce-pas?) ! Arachnophobes s'abstenir pour les photos qui suivent...
Récit de trois jours de vacances ! On vous entend déjà dire « pff mais elles sont toujours en vacances celles-là de toute façon... » Et c'est vrai (quand on ne bosse ni à la dairy, ni au vignoble, ni au cellar ou encore en extra en tant que serveuses)!
Nous sommes une fois encore parties avec la compagnie Rottnest Express, mais cette
fois-ci, nous avons embarquées au port de Fremantle (pour des raisons pratiques) !
Après une traversée houleuse et mouvementée à bord du ferry, nous nous sommes précipitées à l'Hôtel Rottnest où nous avons bu une bière bien fraîche avec vue sur la plage ! On a ensuite
passé le reste de la journée à retrouver Simon (c'est d'ailleurs grâce à sa gentille proposition de les rejoindre ses filles et lui que l'on a eut l'occasion de résider pendant 3jours sur
l'île ! ).
Le lendemain, n'ayant pas loué de vélos (et rappelons-le, les véhicules motorisés étant interdits sur l'île à l'exception de ceux du personnel d'entretien) nous avons parcouru une bonne partie de l'île à pieds. Promenades le long des plages, escapades dans l'intérieur des terres et sur les côtes rocheuses !
Malgré le fait que l'eau soit encore un peu fraîche, nous avons pu faire de
petits essais de plongée et apercevoir quelques poissons.Nous avons aussi eu la chance de voir et d'approcher un phoque à fourrure sur une des plages les moins fréquentées.
Côté animaux toujours, on a aussi vu et revu les fameux "quokkas" (boules de poils entre le kangourou et le chinchilla), on a passé de longs moments à les nourrir en leur cueillant des branches de pins avec de jeunes pousses. Le tout, en faisant attention à ne pas les toucher car bien qu'adorables et choux à croquer, ils sont couverts de parasites... Petit plus par rapport à la première fois où nous étions allées à Rottnest, nous avons pu voir des bébés quokkas et bébés oiseaux marins (les noirs sont des Oystercatchers et les gris/blanc avec une crête noire sont des Terns).
Camille a tenté la pêche aux crabes sans trop de succès car elle n'était armée que de sa paire de tongs pour les attraper donc pas facile facile...
Profitant d'un après midi de libre en commun, nous sommes allées découvrir la ville de Busselton.
L'attraction principale est la jetée, la plus longue de l'hémisphère Sud presque 2km de long. Construite il y a un peu plus de 150 ans, elle servait à charger et décharger les bateaux de marchandises mais également les navires de guerre. A l'époque la jetée était constituée de 3 chemins de fer, elle fût détruite par plusieurs tempêtes et un incendie. Reconstruite cette fois ci avec un seul et unique chemin de fer qui sert à transporter les touristes (fainéants) d'un bout à l'autre. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les militaires l'utilisaient comme tour de guet. Les éclaireurs devaient courir les 2km pour pouvoir sonner l'alarme et alerter d'une invasion ou d'un problème. Plusieurs fois l'alarme fut tirée pendant la seconde guerre mondiale. Mais par erreur car ce n'était que des navires français.
Sur la jetée il est possible de pêcher, de sauter dans l'eau depuis le pont et plonger avec ou sans matériel. No limit ahah ! Cette fois ci nous nous sommes juste contentées de marcher tranquillement. Mais la prochaine fois il y aura un peu plus de sport ! Nous avons prévu une sortie pêche avec Samantha (une collègue d'Apolline) et son copain Jack (mordu de pêche).
Pendant notre balade sur la plage nous avons trouvé... des coquillages... beauuuuucoup de coquillages. Non, non la folie pour le ramassage de coquillage d'Apolline ne c'est pas dissipée... Mais aussi un poisson échoué, un Diodon, le genre de poisson qui quand il se sent menacé, se gonfle d'eau et d'air pour faire peur à ses ennemis. C'était sympa de voir (bon ok ! mort mais) un poisson que l'on a l'habitude de voir dans un aquarium ailleurs que dans un aquarium.
Aujourd'hui, immersion dans la peau d'un mouton ! Ou plutôt, dans sa laine. Nous sommes début Novembre ce qui correspond au début de l'été en Australie, il commence déjà à faire chaud et ce n'est pas prêt de s'arrêter... Il est donc temps de s'alléger de quelques grammes de laine. Bien entendu on ne va pas le faire tous seuls et nous avons besoin de quelqu'un qui a le coup de main !
(retour dans notre peau d'humain)
Ashley (propriétaire de Green Door et des moutons) nous explique qu'il serait bien trop long et peu efficace qu'il procède à la tonte des moutons lui-même et qu'il fait par conséquent appel à un « sous -traitant ». Ce travail est très physique et nécessite de l'endurance ainsi qu'une certaine technique ! Il faut attraper les moutons, les retourner et les maintenir au sol tout en les tondant sans leur entailler la peau. Je ne vous explique pas le mal de dos en fin de journée ! Pour s'aider, le « shaver » peu utiliser un arnais qu'il boucle à sa taille et qui est relié au plafond par un ressort.
Tous les ans un événement rassemblant les meilleurs shavers australiens est organisé. Les meilleurs tondent un mouton en 2 minutes. Ce qui est très rapide.
Début Novembre, début de l'été ici en Australie. Il est temps pour les moutons de notre patron Ashley d'avoir une nouvelle coupe ! Rendez vous dans le cabanon de la ferme voisine.
Ashley nous explique que bien souvent les fermiers qui possèdent des moutons soutraite la tonte à des professionnels car le travail est pénible et très physique. L'artisan doit se tenir courber au dessus de l'animal. Je ne vous explique pas le mal de dos qu'il doit avoir à la fin de la journée. Pour le soulager un peu, le shaver peu utiliser une ceinture de dos ou alors un arnais qu'il boucle à sa taille qui est relier au plafond par un ressort. En Australie tout les an est organisé en événement qui rassemble les meilleurs shavers du pays. Les meilleurs tondent un mouton en 2minutes. Ce qui est très rapide.
Il existe en Australie un petit endroit nommé Gnomesville (gnome = nain). Un jour le maire de la ville de Moverville à décidé de changer une intersection classique en un rond point et ce, malgré le désaccord de ses concitoyens. Le premier jour des travaux apparut un nain dans un arbre juste à coté du chantier en signe de protestation. Depuis ce jour le nombre de nains n'a cessé de grandir.
Ce lieu attire des personnes du monde entier ! Non seulement pour admirer le nombre incroyable de nains de jardins, leur diversité (taille, couleurs...) mais aussi pour s'immerger dans ce qui est devenu le paradis des nains de jardins !
Les nains ne sont pas seulement déposés au hasard sur le sol mais mis en scène : un nain pêcheur aux abords d'un ruisseau, une troupe de nains chanteurs en pleine répétition, des nains dormeurs et bien d'autres encore !
Pour vous aider à imaginer l'ampleur qu'a pris l'endroit, nous nous sommes promenées pendant près d'une heure dans la petite forêt de Gnomesville sans avoir eut le temps d'en faire totalement le tour !
Il y a du changement et des bonnes nouvelles ! Nous avons toutes les deux trouvé du travail. Comme vous avez pu le voir j'ai commencé à travailler dans une ferme laitière et Apolline va travailler dans un vignoble. Avec ce job, les propriétaires nous ont proposés de loger dans un appartement situé au dessus du Cellar Door (endroit de dégustation des vins). Nous déménageons donc de Bunbury pour Henty, un lieu dit au milieu de la Ferguson Valley.
A l'annonce de notre départ, Simon nous propose un barbecue pour fêter notre départ. Notre premier barbecue Australien ! Il invite aussi trois Malaysiens qui travaillent sur un chantier pour lui. Chacun se sert sur le barbecue, saucisses de bœuf, de mouton et de porc, oignons, sauce bbq et tomate. On passe un super moment à se raconter d'où on vient, ce que chacun fait dans la vie, on se raconte des anecdotes marrantes. Simon nous fait goûter, pour lui les meilleures bières australiennes, les James Boags fabriquer en Tasmanie. Pas mauvaises du tout, c'est vrai.
Après ce bon moment il est temps pour nous de prendre la route. Simon et Yanthee nous disent qu'ils ont été ravis de nous héberger et qu'il y aura toujours un canapé pour nous chez eux. Après un big Hug (câlin), on s'en va un peu tristes mais super contentes d'avoir rencontré ces deux personnes. Maintenant direction Henty dans la Ferguson Valley !
Aujourd'hui c'est décidé, on s'octroie un "day off". Direction Margaret River !
Margaret River est une ville balnéaire située à environ 1H30 de trajet de Bunbury. Elle est connue des australiens et des touristes pour ses hectares d'exploitations viticoles car qui dit vin dit dégustation. (Nous n'avons pas eut le temps de faire le tour des vignobles mais ce n'est que partie remise !) Mais ce qui nous a avant tout attirées à Margaret River ce jour-là, ce sont ses plages magnifiques avec leurs vagues réputées chez les surfeurs.
Après un pique nique haut en couleurs sur la plage, grâce à la charmante compagnie des mouettes, nous décidons de nous dorer un peu la pilule accompagnées de notre indice 50 bien entendu ! Puis ne tenant plus en place, nous sommes parties à la découverte de Gnarabup beach et Surfer's Point pour finir.
Les vagues déferlent sur les rochers et peuvent atteindre jusqu'à 5 mètres. Ce jour-là, beaucoup de surfeurs locaux étaient à l'eau et nous avons pu regarder leur technique pendant de longues
minutes. L'eau étant trop froide sans combinaison, nous nous sommes ensuite baladées le long de la plage pour ramasser quelques coquillages et lézarder au soleil.
Suite de la visite avec des chouettes, un wombat qui dort au fond de sa tanière (et que par conséquent on a pas vu), des reptiles et surtout ...
des KANGOUROUS !
Et oui, car nourrir les oiseaux c'est cool mais nourrir les kangourous, c'est encore mieux non ?!
Ces boules de poils sur ressorts étaient on ne peut plus calmes et respiraient la tranquillité. Pour un peu, on aurait presque pu faire la sieste avec eux sans qu'ils bronchent. Bref, un instant reposant et qui restera dans nos mémoires tant on a adoré pouvoir les approcher de si près, les observer et les caresser.
Dernier petit tour dans les volières avant de partir, après une longue hésitation, je me retente ma chance avec les perroquets (tout en veillant tout de même à me tenir éloignée du petit vorace)
!
Au début aucun de répond à mes appels puis tout d'un coup, en voilà deux qui s'élancent vers moi. PANIQUE à bord... Il me faut quelques minutes pour me reprendre et profiter du moment !
Camille, elle, est toujours aussi détendue jusqu'au moment où un de ses potes commencent à en avoir marre des graines et préfère boulotter le zip de son sac à dos :)
Cet après-midi, direction le Wildlife Park de Bunbury !
L'entrée dans le parc coûte 7,50$ par personne (après réduction YHA) et autant vous dire que c'est rien du tout vu le superbe après-midi qu'on y a passé !
A l'entrée, on nous propose d'acheter un paquet de graines pour 1$ de plus. Des graines ? Pour faire quoi ?
Ba tout simplement parce que le parc possède deux volières ouvertes au public dans lesquelles il est possible de nourrir les oiseaux !
(Gianni, Nina et les autres amoureux des animaux, si vous nous lisez, ne vous inquiétez pas on a pensé très fort à vous !)
On court donc jusqu'à la première volière située à l'entrée du parc. Petite appréhension tout de même en passant la porte, on avance timidement sans trop savoir quoi faire puis finalement, Camille se décide à sortir quelques graines pendant que je dégaine l'appareil photo. Il n'a pas fallu plus de 2 minutes avant qu'un des perroquets repère le met tant désiré et se précipite sur elle.
Mesdames et messieurs ça y est, Camille a un nouvel acolyte : PEDRO ! (Mouret et Caro on a toujours le vôtre à la maison)
Peut être connaissez-vous déjà son goût pour les déguisements de pirate, et bien je suis heureuse de vous annoncer qu'elle a trouvé la pièce manquante pour un costume parfait de Jack Sparrow !
Vient mon tour de nourrir ses splendides spécimens ! C'est avec impatience que je troque l'appareil photo contre les graines ! J'ai eu moins de succès auprès de Pedro qui a préféré aller à un autre râtelier. J'opte donc pour une tentative de séduction auprès des plus petits perroquets tout aussi hauts en couleur. L'un deux à l'air intéressé, je tend donc davantage la main dans sa direction et … CLAC me voilà attaquée par un perroquet à peine plus gros qu'un moineau ! (le petit vert avec une sorte de bandeau rouge autour des yeux).
Je perds alors ma marchandise et toute mon assurance... Je récupère mon appareil, m'écarte du petit sauvageon et nous poursuivons notre chemin.
Aujourd'hui, réveil à 5 heures au son des tamtams.... ah non, en fait c'est le son de la pluie sur le toit du van...
La nuit à été plus fraîche que la veille, mais heureusement, nous pouvons compter sur notre couette (Puissance4) pour nous protéger du froid !
Début du boulot à 6h, ça y est, on attaque le chantier, il nous faut bien 2 heures pour balayer, nettoyer, astiqueeeeer (certains comprendront la référence!) la pièce qui deviendra la cuisine/salon. Simon et son ami Gary installent les vitres d'une fenêtre et de la porte d'entrée. Nous continuons en débarrassant la maison et l'extérieur de tous les déchets de chantier qui traînent.
Une petite pause s'impose, et quoi de mieux qu'un bon gros croissant fourré au jambon et au fromage accompagné d'une cup of tea ?! Gary, lui prend deux œufs au plat servis sur un cake à la banane... Pourquoi sommes nous surprises, je ne sais pas ! Il nous demande si nous avons déjà travaillé dans une usine, Apolline lui répond que oui. Et immédiatement, il lui propose de l’entraîner (rémunéré) pendant 2 semaines pour pouvoir travailler dans l'usine de fabrication de verre, dans laquelle il travaille.
Pour le moment Gary ne s'est pas re-manifester concernant sa proposition d'aide pour entrer dans la window factory, so we will see :)
Après le travail, direction le pub The Princes of
Wales de Bunbury où nous attendent FREE hot dogs et bières (jour de finale de footy: football australien) avec Marica et Sarah pour profiter de la fin de journée and relax !
Réveil à 8h. Shampoing et serviette sous le bras c'est parti pour essayer de prendre une douche à la dure dans les douches publiques de la plage. Parce que nous on est pas des citadines, on est des vraies !!!
Après plusieurs minutes et maintes tentatives, laissez nous vous dire que c'est un ECHEC CUISSANT ! Rien à faire, les douches sont définitivement trop froides ! Nous nous en remettons à faire une petite toilette de chat.
On retrouve Marica, Lu et une nouvelle venue Sarah (Écossaise). Petite blonde tonique qui n'a pas sa langue dans sa poche et prenons place à bord de la nouvelle acquisition de Marica, une berline Mitshubishi.
Premier arrêt à Mayolup ? Chez Mario et Janine. Des gens charmants qu'on avait eu la veille au téléphone. Dans une maison juste gigantesque avec piscine et un pré parqué avec un cheval et deux kangourous domestiques !!! On discute un petit moment avec eux ils nous montrent les dortoirs normalement c'est dans la poche ! Mario nous dit qu'au début il n'aura besoin que de 6 personnes et pendant la grosse saison environ 12 personnes voire plus.
Mario et Janine ont depuis finalement changé d'avis, pour on ne sait trop quelle raison, nous n'avons plus de boulot... Retour à la case départ, vous ne passez pas la case chance but keep smiling :)
Après cette première étape plus positive, nous continuons notre route et nous arrêtons à Harvey où nous postulons chez Harvest Fresh, une entreprise de jus d'oranges frais. Nous poursuivons ensuite jusqu'à Harvest meet, entreprise dans le domaine de la viande, où le questionnaire que l'on nous fait remplir est COLOSSAL... Pour vous dire, je ne pense pas déjà avoir eu à donner autant de détails sur mon état physique et mental, même à mon assurance santé !
Au retour vers 2h un peu fatiguées nous profitons du fait que le van soit dans un endroit isolé (peu de circulation) pour mettre de l'ordre dans ce joyeux bordel qu'est devenu le van... Pendant que nous organisons tout ça Simon qui habite juste à côté vient nous rendre visite. On est toutes fières de lui monter notre Bichette-mobile. On lui explique nos péripéties de notre première nuit sur le parking de la plage et immédiatement il nous propose de nous garer derrière chez lui, dans une impasse « very safe ». Il décide ensuite de nous montrer le chantier de sa nouvelle demeure attenant à la share house que nous allons partager avec d'autres jeunes et lui, le temps de la fin des travaux.
Lors de la visite, Simon nous dit : « I'll probably have some work for you ! » . Et effectivement, il nous propose du boulot !
C'est parti pour notre première nuit dans le van ! On se gare sur la plage après avoir été au commissariat de police pour vérifier qu'on ne se fera pas virer de là par les rangers en plein milieu de la nuit. (et oui Gianni, on a vu tes collègues australiens :P)
Nous commençons à nous endormir paisiblement quand tout à coup, une horde de 4x4, coupés vroom vroomisants débarquent sur le parking dans un tonnerre de pétarades... Il est jeudi soir et le parking de la plage est en fait semblerait-il le point de RDV de tous les jeunes un peu friqués qui y viennent pour frimer avec leur voiture et faire des courses.
C'est donc à regrets, que nous déménageons avec notre Bichette-mobile... A moitié endormies, nous décidons d'aller 800m plus loin, c'est à dire de nous garer en face de notre ancienne auberge backpack :)
Notre ancienne co-mates (coloc de chambre) Marica peut nous apercevoir de sa fenêtre !
8H : Départ du backpack (auberge de jeunesse) de Perth. Direction la jetée juste à côté de la Bells Tower.
8H30 : Nous prenons le large en laissant derrière nous une magnifique vue de Perth. Armées de nos cachets de Cocculine (médicament pour le mal de transport) le trajet sur la Swan River jusqu'à l'Océan Indien se passe sans le moindre mal de mer. Le ferry effectue une petite halte au port de Fremantle pour déposer les personnes qui vont voir les baleines et nous repartons cette fois-ci sur l'océan. Le clapot est un peu plus présent mais rien de bien méchant.
J'ai oublié de dire que sur la Swan River nous avons croisé des dauphins et également une baleine que nous n'avons pas eu la chance de voir par manque de réactivité...
Nous récupérons nos vélos et, équipées de nos casques (obligatoires en Australie) et de bouteilles d'eau chargées à bloc, nous partons sur les routes de cette petite île ! De baies en baies, nous ne sommes pas déçues du voyage ! Plages au sable blanc, aux eaux turquoises dignes des Îles Maurices ! Nous parcourons 18 kms en 4 heures et malgré le fait que nous n'ayons pas eu le temps de tout explorer, nous avons eu la chance de croiser d'adorables et paisibles Quokkas ainsi que d'énormes lézards (plutôt agressifs) et des raies.
Quoi de mieux pour pimenter notre périple ?!
9h : Après une bonne nuit de sommeil nous nous réveillons avec la voix de Patrick. Première mission de la journée, se rendre au IGA (supermarché) situé en face du backpack pour acheter de quoi manger. Car les deux paquets de chips de la veille commencent à être loin dans nos estomacs... Après un « petit déjeuner / déjeuner » nous décidons de faire le tour de la ville pour prendre la température concernant les possibilités de travail.
Résultat de la recherche en centre ville, personne n'a personne de qui que ce soit pour le moment mais le travail devrait arriver d'ici une dizaine de jours. Les fermes étant éloignées du centre ville et n'ayant pas de voiture pour le moment, la prospection directe est impossible. Il nous faut donc attendre que le gérant du backpack souhaite bien vouloir jouer son rôle d'intermédiaire.
Après ces recherches sans résultat, nous décidons de profiter des environs.
12h30 : So, let's go to get a trail in the Giant Karri Forest and climb the Gloucester Tree !
Margueritte (cf : prochain article sur le trajet Perth - Pemberton) nous avait prévenues qu'à Pemberton, les arbres étaient gigantesques. Et elle nous avait pas menti ! Nous avons adorer nous balader au milieu de cette faune et flore totalement unique et exotique à nos yeux. Les oiseaux y sont tous plus colorés les uns que les autres et le calme qui y règne est fantastique.
Pas de bruit de circulation, pas de pollution et ni hurluberlus (cf : article à venir sur nos 1eres nuits en backpack).
Nous arrivons au pied du Gloucester Tree qui est un arbre de 60 mètres de haut, aménagé par l'homme pour servir d'observatoire de surveillance contre les débuts d'incendies (le plus haut au monde).
Il est possible de monter en haut de l'observatoire mais ce qu'il faut savoir... c'est que la montée se fait sans baudrier ! Yeah Baby, sans baudrier ! Pas non plus de poste de secours aux alentours en cas de chute... Pour rappel l'ascension est tout de même à 60m de hauteur.
Point positif : it's free (c'est gratuit) ! Camille a tenté l'aventure et est montée jusqu'en haut ! Pour ma part, à 10-15m du sol, le vertige fut plus fort que la curiosité et mon esprit d’aventurière.
16h : En fin de journée, nous réessayons de trouver une ferme aux alentours ; c'est donc parti pour une deuxième rando au soleil. Malheureusement, sans plus de succès que le premier essai de la journée ! Aucune ferme à l'horizon et même les éleveurs d'écrevisses ne sont pas à la recherche de personnel !
Le soir même, trois autres jeunes arrivent à l'auberge et nous ne tardons pas à apprendre que le réceptionniste a une place pour eux en ferme dès le lendemain matin (oui nous parlons bien du même réceptionniste que celui nous ayant dit qu'il fallait attendre 10 jours pour espérer décrocher un travail). Et là, nous comprenons qu'à leurs yeux, nous avons deux handicaps :
nous sommes des filles ; comprenez des chochottes sans volonté ni motivation
nous sommes sans véhicule et donc à la charge des fermiers pour aller et venir sur le lieu de travail...
Ne pouvant pas faire grand chose pour le premier « handicap » nous décidons de rayer le deuxième le plus vite possible en trouvant un moyen de locomotion qui nous permettra d'être
libres d'aller directement aux exploitations pour montrer nos déterminations.
Mercredi 16 septembre, the D day : jour du départ pour l'Australie !
On ne peut vous dire combien nous étions impatientes et excitées à l'idée de partir, et ça y est, c'est fait !
Nous sommes arrivées à l'aéroport avec les 3heures d'avance recommandées pour enregistrer nos bagages et dire au revoir à nos familles venues nous accompagner.
Envie de chanter "ce n'est qu'un au revoir" pour détendre l'atmosphère car on sent bien dans leur regard qu'ils sont stressés et un peu tristes de nous laisser partir ...
Il est maintenant temps de passer en zone d'embarquement, c'est le moment des derniers SMS, derniers appels pour rassurer tout le monde et se rassurer dans le même temps ;)
L'avion est prêt, nous embarquons à bord d'un Boeing 770 pour le vol EK 082 à destination de Dubaï ! C'est parti pour un peu plus de 6heures de vol !